Vol & Ski Vars

Publié le par Georges B.

Rendez-vous à 8 heures à l'office du tourisme, mais nous nous pointons à 9 heures, c'est bien assez tôt.
Il y a Raoul et Adrienne, José, Mireille et Estéban, Claudine et moi.
Après les formalités, nous sommes invités à nous rendre en haut du télésiége de Vars Sainte Marie. Au premier tronçon, nous laissons Adrienne et Claudine, c'est là que nous devons manger ce midi.
Au déco, on nous annonce que la première manche aura lieu à 11heures 30, nous en profitons pour faire un premier vol.
La compétition consiste en divers touch and go (dont deux situés sur une bosse devant une cassure et le premier me sera fatal pour la  première journée), passage entre des piquets, jet d'un baton sur une cible, deux cibles consécutives à l'attéro.....
Dés le départ de la compétition, on se rend compte qu'il y a du beau monde : quelques représentants du pôle espoir, Béraud, Kti Devos, des moniteurs..
Qu'à cela ne tienne, on se motive un peu et en avant.
A la première cible je suis trop haut, virage à gauche, il faut glisser sur des lignes, je glisse mais à droite, préparation pour le lancer, mais où est le morceau de bois ? Il faut l'extraire de la sangle de la ventrale et virer à droite. Trop tard, je jette à côté. Maintenant il faut faire une cible qui se trouve assez loin devant et on a le temps de profiter de l'environnement en survolant un magnifique champ de neige tout en larges bosses.
Je suis bien décidé à faire cette cible, et je perds mon altitude et mon approche se précise. Cette fois c'est bon, j'y suis, encore un peu de frein, ha! je vais dépasser, allez, mon va tout, et je pose derriére, dans la poudreuse.J'y rejoins un autre concurant malheureux.
Il faut déchausser et démêler la voile. Dès que l'on essaye de bouger, on enfonce jusqu'à la taille et il faut ramper sans prendre appui car sinon on s'en met jusque là !
Premier essai de décolage : tout est paré, début de glisse et un ski qui déchausse.On recommence à zéro.
Deuxiéme essai : tout est paré, début de glisse, les deux skis s'enfoncent dans la neige et disparraissent sous mes pieds. Il faut trouver un endroit où la pente est plus forte et la neige plus dure.
Ici, peut être. Mon camarade a disparu. Il a décollé ou il est ailleurs dans un trou. Chacun pour soi, dans ce monde impitoyable.
Nouvelle séance de démêlage, grattage de ski, et de nouveau  je disparais dans l'univers blanc, la voile en vrac...
Non c'est impossible de décoller, il y a trop de neige, je décide de rejoindre la cible du dessous et j'enfourne tout en vrac dans mon sac .Et me voilà parti en glissant en tombant, en déchaussant. Pour se relever, il faut se servir de ses skis car autour de soi, rien n'est assez consistant pour s'appuyer.
Quand j'arrive, le juge me demande mon numéro. Tout le monde ou presque a terminé sa journée et les derniers se pointent. Oh, c'est mon ami José qui est en train d'étaler sa voile.Comme c'est plaisant de rencontrer du monde. L'endroit est plus accueillant, mais le déco n'est quand même pas évident.
Je déballe ma serpiére, j'ai du boulot pour remettre tout cela en forme. Pendant ce temps, José est aux manettes et fait un beau décollage.
Pour ma part je me suis installé au plus près de la cassure et sur un endroit bien dur, je veux de la vitesse. Me voici seul, les derniers concurrents sont passés et le juge vient de décoller.
J'ai enlevé mes chaussures et j'ai gratté la glace sous les semelles avec les carres de mes skis, il ne faut rien négliger.
Allez, dernier essai : tout est paré. On se lance dans le trou et retour maison. En virant sur la gauche, je sens que la commande de frein est dure. Par transparence, je vois que le bord de fuite est rempli de neige sur environ deux mètres.On va poser tranquillement, avec une longue approche, on ne sait jamais, la bête pourrait se mettre en colère et m'envoyer au tapis.
Bien entendu, pas de comité d'accueil en bas.Je retrouve tout le monde au restaurant l'Horizon, sauf Raoul qui est déjà reparti. Au menu "crudités".Excellent pour se réchauffer.
Après consultation, le groupe décide de boycoter le repas du soir. Il est prévu au restaurant d'altitude, accès  avec le dernier télésiége à 16heures 30, et retour en ski. Claudine, Adrienne et le petit Estéban sont exclus d'office. D'autre part il faut attendre de 16h30 à 19h30 pour le repas. Pas pratique du tout.
On se retrouve donc chez José et Mireille qui nous a préparé de bonnes pâtes à la carbonara (miam) après avoir dégusté un excellent jambon de pays apporté par Raoul.
Le dimanche le ciel est bleu, vent nul, le top.
Ma statégie aujourd'hui est très simple : ne pas tomber. Raoul et José ont glanné quelques points hier et ils sont sereins.Trois manches sont validées en continu et tout est terminé à 14h00. Les trois vols sont supers, que la montagne est belle...
Je survole l'endroit où j'ai galéré hier. Quelle étrange animal a laissé des traces jusqu'ici inconnues. Genre rempant et enfouisseur, assurément. 
Belle sortie pour les parapentistes, mais pas du tout pour les accompagnantes qui ne skient pas.
Ah, au fait, qui donc à bien pu gagner ce challenge? Facile, voir réponse sur la dernière photo .

Georges ou José.

José ou Georges.

Raoul.

A l'atterro.

Alors, le gagnant - Beraud évidemment!

Publié dans SORTIES

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
P
Enfin de la participation pour faire vivre ce blog. Pourvu que ça continue. Merci Georges. Et les photos sont très belles!
Répondre